Le kintsugi (japonais : « jointure en or ») est une méthode japonaise de réparation des porcelaines ou céramiques brisées au moyen de laque saupoudrée de poudre d’or.
Apparue à la fin du XVe siècle, cette technique prend en compte le passé de l’objet, son histoire et donc les accidents qu’il a pu rencontrer. Il ne s’agit donc pas de cacher les réparations, mais de mettre celles-ci en avant en rendant à l’objet son intégrité et son étanchéité. L’objet retrouve ainsi stabilité et fonctionnalité.
Cette technique de restauration ne se limite pas à l’utilisation de l’or et peut aussi se faire à l’aide d’autres matériaux tels que le Gintsugi, réparation à la laque d’argent, ou encore à l’aide d’étain, de poudre irisée…
Cette technique est proposée à l’Atelier Cerami’K parallèlement aux méthodes de restaurations classiques. Les bases de cette pratique ont été acquises auprès du maître laqueur Martine Rey, diplomée des Arts appliqués de Paris et élève d’un grand maître laqueur de Kyoto. A l’atelier, les premières étapes de ce type de restauration ne sont pas réalisées de manière traditionnelle mais avec des matériaux de restauration contemporains.
Restauration Kintsugi d’une lacune sur le pied d’un bol en faïence
Les lacunes (Ill. 1) sont comblées à la laque (Ill. 2) puis l’or est appliqué et bruni (Ill. 3)
Restauration type Kintsugi sur ce vase contemporain en faïence cassé en plusieurs tessons et petites lacunes
Restauration d’un bol en porcelaine chinoise à la poudre d’étain